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Première économie de l’UEMOA par la taille de son Produit Intérieur Brut (PIB), la Côte d’Ivoire demeure l’une des économies les plus dynamiques en Afrique subsaharienne avec une croissance estimée à 7,4 % en 2021. Malgré une conjoncture peu favorable en 2020 liée à la pandémie de la COVID-19, l’économie ivoirienne a su se montrer résiliente et a enregistré une croissance positive. La mise en œuvre de réformes structurelles de grande ampleur, combinée à l’efficacité du plan de riposte économique et sanitaire mis en place, ont permis à la Côte d’Ivoire de contenir les effets de la pandémie du COVID-19 et de réaliser un taux de croissance de 2,0% en 2020 alors que l’économie mondiale et l’Afrique subsaharienne ont connu une baisse de leur PIB.
Les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire demeurent favorables. Le pays devrait demeurer en tête du peloton des économies les plus dynamiques en Afrique subsaharienne à la faveur des bonnes perspectives dans le secteur des hydrocarbures et la mise en œuvre efficace du nouveau Plan National de Développement (PND 2021-2025). Le PND 2021-2025 qui se situe dans la continuité des Plans précédents avec a pour ambition de lever les obstacles résiduels à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne afin de hisser la Côte d’Ivoire au rang des pays à revenu intermédiaires de la tranche supérieure à l’horizon 2030. Selon les projections du ministère des finances, le taux de croissance réel de l’économie ivoirienne ressortirait à 6,9% en 2022 avant de se situer au-dessus de 7,0% au cours des trois prochaines années.

Secteur tertiaire : Moteur de l’économie ivoirienne

Avec une contribution de près de 60% à la formation du PIB, le secteur tertiaire demeure le principal contributeur en valeur au PIB de la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années. Entre 2016 et 2020, sa part en valeur est passée de 13 292,0 milliards de FCFA à 14 877,0 milliards de FCFA. Selon les prévisions de la Direction des Prévisions, des Politiques et des Statistiques Economiques (DPPSE), la valeur ajoutée de ce secteur est estimée à 16 869,8 milliards de FCFA en 2021 et pourrait  atteindre 18 833,9 milliards de FCFA en 2022. Le secteur reste dominé par le commerce avec une valeurs ajoutée de 6 722,5 milliards de FCFA en 2021.
Le secteur tertiaire a contribué pour 6,1 points à la croissance de l’économie ivoirienne en 2021 contre 1,2 point un an plus tôt. Concernant la contribution à la croissance du secteur secondaire, elle est ressortie à 0,9 point en 2021 après 0,4 point un an auparavant. Quant à celle du secteur primaire, elle s’est établie à 0,4 point en 2021 stable par rapport à 2020.
Le secteur secondaire se présente quant à lui comme le deuxième contributaire à la formation du PIB de la Côte d’Ivoire avec une part estimée à 21,3 % en 2021 contre 20,9 % en 2020, soit une baisse de 0,4 point. Les projections établissent une part moyenne de 22,0 % sur la période 2022-2024. Le secteur secondaire se caractérise par la prépondérance des industries de l’agro-alimentaire, des BTP, de l’extraction minière, de l’énergie et des produits pétroliers. La contribution de ce secteur au PIB devrait s’accroître avec l’ambition de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne et les bonnes perspectives dans le secteur des hydrocarbures (Pétrole et gaz).
Quant au secteur primaire, sa contribution à la formation du PIB est estimée à 20,1% en 2021 en baisse de 0,7 point comparé à 2020. Ce secteur reste dominé par  l’agriculture d’exportation et l’agriculture vivrière et élevage qui ont contribué à la formation du PIB respectivement à hauteur de 4 035,8 milliards de FCFA et 3 563,2 milliards de FCFA en 2021.

Plan National de Développement et perspectives économiques

La Côte d’Ivoire a adopté un nouveau Plan National de Développement (PND) pour la période 2021-2025 (PND 2022-2025). Le PND 2022-2025, en plus de capitaliser les priorités de développement internationales et régionales, notamment les Objectifs de Développement Durable (ODD) et la vision 2063 de l’Union Africaine, est fondé sur les visions de développement à long terme issues : (i) de l’Etude Nationale Prospective Côte d’Ivoire 2040 (ENP CI-2040) et ; (ii) du Plan stratégique Côte d’Ivoire 2030 (PS CI-2030). L’élaboration du PND est basé sur le scenario de la « la Côte d’Ivoire Triomphante ». Ce scénario, qui se veut volontariste, s’appuie sur la consolidation de la stabilité politique et un fort niveau d’investissements productifs et structurants, tant publics que privés, dans les secteurs porteurs de croissance et la continuation de réformes structurelles de grande ampleur. Ces investissements devraient stimuler le développement de l’industrie, pilier essentiel de la transformation structurelle de l’économie. Le taux de croissance de l’économie ivoirienne se situerait en moyenne à 7,6% sur la période 2021-2025 pour un déficit budgétaire conforme à la norme communautaire de l’UEMOA de 3,0 % à partir de 2024.
Ainsi, dans la continuité du précédent Plan National de Développement, plusieurs réformes structurelles devront permettre d’accroître considérablement les capacités nationales de transformation de la noix brute de cajou et du cacao, et de poursuivre la construction d’unités de décorticage et de commercialisation du riz local. En effet, l’amélioration globale du climat des affaires, couplée à la disponibilité de zones industrielles dédiées, devraient favoriser l’arrivée de nouveaux investisseurs dans le domaine de la transformation du cacao et de la noix de cajou. L’objectif est d’atteindre des niveaux de taux de transformation du cacao et de l’anacarde respectivement de 60,0 % et 27,1 % en 2023. En outre, la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR) sur la période 2020-2030 a été élaborée et est en cours de mise en œuvre pour relancer la production nationale de riz.

Pour avoir une vision plus complète sur l’économie ivoirienne et les perspectives d’investissements, téléchargez, gratuitement, la note d’information de la Côte d’Ivoire.

Source : Note d’Information de Côte d’Ivoire – UMOA-Titres, édition 2022.

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